J’ai choisi la chirurgie plastique et esthétique (l’esthétique est une branche de la plastie), car c’est une sphère de la médecine très terre-à-terre : on a la possibilité de voir à l’instant nos réalisations, c’est très concret.
De la variété
J’aime devoir combiner le raisonnement aux gestes techniques pour traiter des pathologies très variées qu’elles soient en reconstruction, pour des cancers, des brûlures, des accidents aux mains ou encore pour aider les gens à améliorer un élément de leur physique qu’ils aiment moins (en esthétique). À cette diversité au sein même de la pratique se joint celle de la clientèle, on traite des bébés, des enfants, des adolescents, des adultes et des personnes âgées. À ces deux éléments s’ajoute le fait que le domaine de l’esthétique est un domaine vaste et très intéressant, il y régulièrement des nouveautés, pas seulement en ce qui concerne les chirurgies, mais également en ce qui a trait aux produits, aux outils et aux philosophies au sein de la pratique.
La chirurgie esthétique s’inscrit très bien dans l’air du temps. Aujourd’hui, les gens se préoccupent beaucoup plus tôt de leur apparence et du vieillissement, en général. Ils ont le souci d’entreprendre de saines habitudes de vie et des soins appropriés dès le début de l’âge adulte, ce qui leur offre la possibilité de garder une apparence jeune et une belle peau beaucoup plus longtemps. On vieillit un peu chaque jour et trouver une combinaison de moyens, qu’ils soient simples ou un peu plus complexes comme le recours à la chirurgie, permet de prévenir ou de traiter certains signes du vieillissement. On garde alors un équilibre intéressant entre l’âge qu’on a l’impression d’être et l’âge qu’on semble avoir. Et il me plaît beaucoup de pouvoir contribuer à cela grâce à mon expertise.
Me dépasser
J’apprécie aussi énormément l’opportunité, au Québec, de travailler dans le domaine public et privé. Au public, pour la diversité de la pratique et pour le sentiment de se sentir utile, car on aide des gens avec des problèmes de santé significatifs. Au privé, afin de profiter d’une plus grande liberté et de pouvoir prendre tout le temps nécessaire pour comprendre les besoins des patients et s’investir dans leurs soins. La pratique de la chirurgie plastique se fait souvent dans les centres de soins tertiaires, les hôpitaux traitant des problèmes plus complexes, où l’on retrouve plusieurs type de spécialités, et j’ai la chance de travailler dans un centre universitaire, avec de jeunes médecins à qui j’enseigne et qui m’incitent énormément à me tenir à jour et même, à me dépasser.
Souci des besoins du client
Finalement, ce qui est stimulant en tant que chirurgien esthétique, c’est qu’on a la possibilité de pouvoir offrir toute une panoplie de traitements à un patient en fonction de ses besoins, de ses attentes et de son budget. C’est un domaine où les possibilités sont nombreuses. Celui qui a une grande expertise des soins esthétiques peut bien sûr offrir des chirurgies, mais il est aussi bien placé pour proposer des soins moins invasifs en médecine esthétique (injectables, agents neuro-modulateurs (comme la toxine botulinique, traitements Laser, soins de la peau, etc.).
La chirurgie esthétique me permet de combiner concrétude, diversité, renouvellement, souci du patient, possibilités multiples et tout cela, avec l’objectif d’assurer le mieux-être des individus, cela me comble jour après jour.