Partant de la prémisse où il est normal voire fréquent de constater des variations dans les différentes parties de l’anatomie humaine, les caractéristiques associées à une vulve peuvent différer d’une femme à l’autre. Dans ce contexte, la chirurgie impliquant la réduction esthétique des petites lèvres du vagin (Labia minora) aussi appelée nymphoplastie, constitue une option intéressante pour améliorer la condition physique et psychologique des patientes concernées.
Une question de préférences
L’élément considéré comme étant le plus dérangeant pour plusieurs femmes est la grandeur des petites lèvres. À cet effet, la condition la plus appréciée ou recherchée par les patientes est celle où la position des petites lèvres correspond environ à celle des grandes lèvres. Malgré ce désir, il est à noter qu’il est tout à fait normal que les petites lèvres dépassent. Pour ce qui est du niveau de dépassement voulu, ça devient davantage une question de préférence.
Une raison physique ou esthétique
Dans certaines situations, lorsque la différence est vraiment trop grande, il se peut fortement que cette condition génère un dérangement majeur chez la personne en question, dans certaines activités particulières ou face au port de certains vêtements. Ceci étant dit, les patientes étant à la recherche d’une amélioration de leur condition anatomique spécifique à la région vaginale, le font plus souvent qu’autrement pour une raison esthétique.
Techniques, intervention et convalescence
Il existe différentes techniques pour corriger une « hypertrophie » des petites lèvres. Dans un premier temps, nous pouvons décider de retirer la portion de lèvres qui dépasse par le rebord. Nous pouvons aussi enlever une pointe de tissus dans la portion la plus importante pour ne pas changer la couleur du rebord ou bien enlever une ellipse en interne et en externe. En général, le choix de la technique à préconiser dépend des préférences du chirurgien et de l’ampleur du problème auquel la personne fait face.
L’intervention associée à la nymphoplastie est généralement d’une durée se situant entre 30 et 60 minutes, et peut s’opérer soit sous anesthésie locale, sous sédation ou sous anesthésie générale. Pour ce qui est de la convalescence qui n’est généralement que de quelques jours, il est à noter que les risques classiques associés se résument à un problème de saignement ou d’hématome à court terme, ou un problème de guérison à moyen terme. Il est rare d’être confronté à des problèmes à long terme, mais on décrit des problèmes de sécheresse dans les cas où l’on est trop agressif dans la quantité de tissus retirés.