Par le passé, la chirurgie esthétique a souvent été considérée comme un caprice pour plusieurs; aujourd’hui, tous s’entendent pour convenir qu’il s’agit là d’un vieux débat qui n’a plus sa place. Avec le temps, les procédures courantes sont devenues plus connues et globalement acceptées. Si l’on prend le cas de l’augmentation mammaire par exemple, nous pouvons tous constater qu’il ne s’agit plus d’un concept tabou, mais bien reconnu et accepté, de par l’idée qu’une femme qui n’a pas (ou presque pas) de seins puisse avoir recours à l’utilisation d’implants pour améliorer sa condition. Inversement, en mode diminution mammaire, l’idée tient tout aussi bien la route. Puis, sur le continuum des variations anatomiques, des femmes qui ont des seins « normaux » sont aussi en droit de recourir à une augmentation de volume si elles le désirent.
Apporter des améliorations à ses parties génitales
Dans le même ordre d’idées issues de la chirurgie mammaire, les femmes ont aussi le droit d’aimer ou de moins aimer l’aspect de leurs parties génitales. Dans ce contexte, il existe maintenant des chirurgies de corrections pouvant être proposées en cas de besoin.
En toute franchise, ce n’est qu’une minorité de femmes qui nous consultent pour cause de vrais problèmes fonctionnels. Quand c’est le cas, on nous rapporte plus souvent qu’autrement un inconfort dans la pratique d’un sport ou dans les relations sexuelles. Toutefois, comme pour les seins, on peut avoir une condition normale et vouloir tout de même la modifier.
Complexité de la zone visée
Au sein de la profession, nous avons l’habitude de dire qu’il n’existe pas de « petites chirurgies » et que chaque procédure peut impliquer son lot de risques de complications. Cependant, il faut admettre que la correction d’un excès de petites lèvres au niveau génitale ne constitue pas une intervention très complexe pour un chirurgien d’expérience, que la convalescence est raisonnable et que notre clientèle est généralement très satisfaite des résultats et du processus d’intervention.