La base fondamentale de la chirurgie plastique repose sur un objectif de remodelage du corps pour en rétablir une fonction perdue. À travers le temps, l’amélioration des techniques a permis de faire en sorte que le rétablissement de la fonction puisse s’effectuer tout en obtenant la meilleure apparence possible. Puis, en poussant l’idée davantage, nous sommes arrivés à modifier une partie du corps normale pour en embellir son aspect : la chirurgie esthétique.
Chirurgie plastique et cancer de la peau
Un chirurgien plastique est formé pour pouvoir travailler avec différents tissus du corps humain, dans le but de rétablir le mieux possible une portion perdue. Que l’on parle de tumeurs de la peau, d’infections, de cicatrices, de reconstruction ou de soins aux brûlés, pour n’en nommer quelques-uns, les contextes qui demandent réparation sont nombreux.
Un des fléaux de plus en plus fréquents, avec le vieillissement de la population et l’amincissement de la couche d’ozone, est le cancer de la peau. Cancer de loin le plus fréquent, excluant le mélanome ou autre tumeur plus rare, ce n’est pas un cancer mortel, mais qui peut générer des déficits cutanés important une fois la souche enlevée. Suivant le même principe qu’avec une zone brulée, une cicatrice retirée ou une plaie compliquée survenue lors d’un traumatisme, les zones du visage ou du corps qui n’ont plus de peau doivent être reconstruites afin d’éviter une plaie chronique, des infections ou autres complications, et ce, tout en laissant le moins de déformations possibles.
Dans un contexte de réparation, le chirurgien plastique a donc la responsabilité de trouver des solutions pour manipuler des portions de peau, effectuer des greffes ou tout autre transfert de tissus dans le but de rétablir les portions manquantes, et ce, avec le tissu le plus similaire possible à celui perdu.