Évidemment, il y a plusieurs façons de concevoir la beauté, mais c’est souvent un certain équilibre entre les aspects physiques, psychologiques et la manière d’être, qui la compose.
Un tout nécessaire
En chirurgie esthétique, il est clair que l’on vise à améliorer les caractéristiques physiques des personnes, et parfois, améliorer un aspect physique qui dérange vraiment un individu a une répercussion positive sur son assurance, sa façon de se comporter et donc, de sa beauté globale.
Ce concept fort chargé et dominant représente, pour moi, un tout et mon rôle, de façon réaliste, est d’influencer un des éléments de cet ensemble, si une personne en ressent le besoin.
L’attrait pour les belles personnes reste un élément déterminant dans notre société, l’œil s’accroche plus facilement à ce qui lui plaît et cherche à le retenir. C’est une réalité avec laquelle on doit composer : les gens beaux, ou qui se sentent comme tel, ont plus de chance d’avoir des interactions positives avec leur entourage, plus de chance d’avoir des promotions, de meilleurs salaires, de trouver un conjoint, etc. Les gens veulent être heureux, réussir leur vie, et la beauté est souvent perçue comme l’un des éléments pouvant contribuer à ces objectifs.
Les standards
Les standards de beauté sont restés assez stables durant des siècles, mais depuis quelques décennies, on remarque des modifications importantes les concernant. La chirurgie esthétique n’est pas étrangère à ces modifications, mais fait partie d’un ensemble de transformations qu’on remarque dans la société. Les gens ont plus de temps libre, plus de loisirs, plus de sorties, ils veulent être beaux, avoir un physique optimal. On s’entraîne, fait des régimes, augmente sa masse musculaire, diminue sa masse graisseuse; et certains individus excellent dans ces aspects, accentuant certaines caractéristiques physiques et redéfinissant la beauté pour plusieurs.
Un concept subjectif
Il existe un ensemble de données théoriques sur ce que devrait être un beau visage, un beau nez, de belles oreilles, de beaux seins, etc. De notre côté, en esthétique, on garde ces éléments en tête lorsqu’on propose un traitement et qu’on opère une personne : contribuer à améliorer la beauté de notre patient est l’objectif premier. Ce qui est plus difficile, c’est qu’il y a des éléments qui ne se modifient pas facilement, il faut en être conscient.
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La beauté reste subjective et les caractéristiques de ce qui est beau peuvent varier grandement d’un individu à l’autre. Je me dois de tenter d’atteindre les objectifs de mes patients tout en restant réaliste.